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Fresnieres DANS LA GRANDE GUERRE

Selon le recensement de 1911, Fresnières compte 55 maisons, 46 ménages et 155 habitants. La commune connaît l'invasion allemande dès le 30 août 1914. Une partie de ses habitants étant demeurée sur place, les hommes en âge de se battre sont faits prisonniers et déportés en Allemagne. Le village est au cœur des combats durant la course à la mer et se trouve en première ligne lorsque les positions se figent. Il est alors continuellement pris sous le feu des bombardements. Jusqu’au 18 mars 1917, date à laquelle il est libéré suite au repli allemand "Alberich".

La commune redevient française pendant une année mais demeure en zone avancée sous contrôle militaire strict. Des essais de canons de tranchées y sont réalisés en septembre 1917 en présence des généraux Humbert et Pétain.

Fresnières est de nouveau envahie en juin 1918 mais les habitants revenus dans les ruines ont eu le temps de fuir sur ordre d'évacuation de l'armée française et dans la crainte de vivre une nouvelle occupation.

La commune est libérée le 23 août 1918 mais n’est plus que ruines à la suite des bombardements.

 Soldat allemand posant devant les ruines de l'église
de Fresnières en 1915.

Liste des morts civils pour la commune de Fresnieres

Antoine Alphonsine
Née en 1902 à Fresnières, fille d’Arcade et d’Anna Antoine, elle est notée victime civile décédée en 1914 sur le  monument aux morts de la commune (AD 60, 6Mp 289).

 

Antoine France
Selon le monument aux morts, victime civile décédée en 1914.

 

Antoine Marie Antoinette
Née en 1910 à Fresnières, fille d’Arcade et d’Anna Antoine, elle est notée victime civile décédée en 1914 sur le  monument aux morts de la commune (AD 60, 6Mp 289).


 

Bussy Alphonse
Né à Rollot (Somme) en 1862, ce cultivateur à Fresnières demeurait dans la Grande Rue avec son épouse Amélie (née à Champien en 1868), ses deux fils Aristide (né en 1887) et Gaston (né en 1893), et son oncle Désiré (1842). Le monument aux morts le mentionne victime civile décédée en 1914 (AD 60, 6Mp 289).

 
La Grande Rue de Fresnières vers 1910.

Debloos Léonard
Né à Everbecq en Belgique en 1844, Léonard Debloos exerce la profession de maréchal-ferrand à Fresnières. Il habite avant-guerre dans la Grande Rue avec sa Femme Marie Félicité Mirza Martin, native de Fresnières en 1844, sa fille Appoline (née en 1889) et son fils René (né en 1865). Il est âgé de 70 ans lorsque la guerre est déclarée. Selon son arrière-petit-fils rappelant des souvenirs familiaux, il est déporté en Allemagne pour avoir refusé de ferrer les chevaux allemands. Le monument aux morts le mentionne comme victime civile mort en captivité (AD 60, 6Mp 289).

Delnef Roland
Selon le monument aux morts, victime civile morte en captivité.

 

Duflos Pauline
Née à Crapeaumesnil en 1886, elle est l’épouse du domestique de culture Arthur Duflos et la mère de Marie (née en 1908 à Fresnières). Notée demeurant dans la Grande Rue, le monument aux morts de Fresnières la mentionne victime civile morte en captivité (AD 60, 6Mp 289).

 


Fagard Emile

Né à Fresnières le 24 juillet 1849, il est noté venant de Beuvraignes. Il décède le 24 mars 1916 à Noyon (AD60 Rp1933).
 

Froissart Alphonse
Selon le monument aux morts, victime civile morte en captivité.

 

Lefevre Jeanne
Selon le monument aux morts, victime civile morte en captivité.

 

Loire Raoul
Né à Frensières en 1886, fils d’Anastase Loire (originaire de Crapeaumesnil), il exerce comme son père la profession d’ouvrier agricole chez M. Dumont. Le monument aux morts le mentionne victime civile morte en captivité (AD 60, 6Mp 289).

 

Maitre Pierre
Né à Fresnières le 9 janvier 1835, voiturier, il est le fils de Pierre François Michel maitre et de Marie Honorine Victoire Hardy. Veuf d’Arthémise Rousseau, il décède à l’hôpital civil de Noyon rue des Planquettes le 24 octobre 1914 (état civil de Noyon).

 

Martin Théophile
Né en 1854 à Fresnières, cet ouvrier agricole chez M. Watteaux demeure Grande Rue avec ses trois enfants, Albert (né en 1893), Henri (né en 1903) et Ivonne (née en 1906). Le monument aux morts le mentionne victime civile décédée en 1917 (AD 60, 6Mp 289).

 

Martin Virginie
Selon le monument aux morts, victime civile morte en captivité.

 

Wattelet Louise
5 ou 7 ans. Selon le monument aux morts, victime civile morte en captivité. Elle est notée décédée à Lagny en tant que réfugiée (AD60 - Rp1933).

 

Wattelet Pauline
5 ou 7 ans. Selon le monument aux morts, victime civile décédée en 1914.  Elle est notée décédée à Lagny en tant que réfugiée (AD60 - Rp1933).