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APPILLY DANS LA GRANDE GUERRE

La commune d'Appilly connaît l'invasion allemande dès le 30 août 1914. Une partie de ses habitants étant demeurée sur place, les hommes en âge de se battre sont faits prisonniers et déportés en Allemagne.

Située à l'arrière du front, Appilly devient une plate-forme de transfert d'hommes et de matériel militaires utilisant la voie ferrée et le canal latéral à l'Oise pour alimenter le front de l'Oise. De fait, la commune est la proie des bombardements aériens français.

La commune est libérée le 18 mars 1917 suite au repli allemand "Alberich" mais ses habitants ont été déplacés, les "bouches inutiles" vers Noyon, les autres à l'arrière des nouvelles lignes. La gare d'Appilly est à ce titre le lieu de départ des nombreux déportés noyonnais vers le Nord.
La commune redevient française pendant une année mais demeure en zone avancée sous contrôle militaire strict.

Le 24 mars 1918, trois jours après l'offensive allemande au départ de Saint-Quentin, la commune est de nouveau envahie mais ses habitants ont eu le temps de fuir sur ordre de l'armée française et dans la crainte de vivre une nouvelle occupation.
La commune est libérée le 2 septembre 1918.

 

MORTS CIVILS Pour la commune d'appilly

Blanchette Edmond
Mort des suites de la guerre.
 

Boissadier Georges Charles Albert
Né à Appilly le 15 novembre 1914, fils du cultivateur Georges Louis Narcisse Boissadier et de Marie Cécile Alphonsine Thuillier. Il décède au domicile de ses parents rue de la Petite Pâture le 10 novembre 1915 à trois heures et demie de l’après-midi, tué par fait de guerre.

 

Boissadier Marie Cécile Alphonsine, née  Thuillier
Née à Appilly le 3 août 1894, cultivatrice, elle décède en son domicile rue de la Petite Pâture le 10 novembre 1915 à trois heures et demie du soir avec son fils.

 

Cavallier Désiré Joseph Alber
Né à Appilly le 10 mai 1885, décédé au domicile de sa mère rue du Moulin le 13 juin 1919, mort des suites de la guerre.

 

Dantigny René Alfred Désiré
Mort des suites de la guerre le 20 avril 1922.

 

Delavierre Henri

 

Dollez Anatole

 

Lemière Henri

 

Thirel Eugène

 

 

Autheuil en valois DANS LA GRANDE GUERRE

   
   

Liste des morts civils pour la commune de Autheuil en valois

Gilgrien
46 ans, conseiller municipal, mort en 1915.

 
   

 

avrechy DURANT LA GRANDE GUERRE

La comme d’Avrechy subit une courte invasion allemande du 31 août au 10 septembre 1918. Redevenue française, la commune est le siège de cantonnement de troupes françaises jusqu’à la fin de la guerre.

 
   

Liste des morts civils pour la commune de avrechy

Legent Louis Léonard
Domicilé à Bondy (43 bis rue de Paris), employé de la Compagnie des tramways parisiens, de passage dans le village, il est tué d’une balle à Argenlieu à 8h du matin le 2 septembre 1914 sous les yeux de sa femme et de sa fille âgée de 18 ans. Selon Caix de Saint-Aymour, Legent aurait surpris des espions allemands déguisés en militaires français et en civils qui auraient pris la fuite. De retour à Argenlieu, ils reconnurent Legent et le tuèrent.
(voir Moyenneville)

 
   

 

autrêches DANS LA GRANDE GUERRE

La commune d'Autrêches connaît l'invasion allemande dès le 2 septembre 1914. Une partie de ses habitants étant demeurée sur place, les hommes en âge de se battre sont faits prisonniers et déportés en Allemagne.
Lors de la retraite allemande consécutive à la bataille de la Marne, les Allemands se replient derrière l'Aisne sur le plateau du Soissonnais et mettent en oeuvre, avec leurs troupes de réserve, une contre-offensive qui donnera naissance à la course à la mer et à la guerre de position.
Autrêches devient, à partir du 12 septembre 1914, le théâtre de combats dans lesquels des civils auraient pris part. Plusieurs d'entre eux sont arrêtés et passés par les armes.

 
La commune est libérée le 18 mars 1917 suite au repli allemand "Alberich" mais les habitants ont été déplacés, les "bouches inutiles" vers Noyon, les autres à l'arrière des nouvelles lignes.
La commune redevient française pendant une année mais demeure en zone avancée sous contrôle militaire strict.
La commune est de nouveau envahie en juin 1918 mais ses habitants ont eu le temps de fuir sur ordre de l'armée française et dans la crainte de vivre une nouvelle occupation.
La commune est libérée le 20 août 1918.
 

Liste des morts civils pour la commune d'autrêches

Cadot Stanislas François
36 ans. Ce manouvrier est né à Autrêches en 1868. Son épouse, Lucie, née à Morsain en 1876, lui donne trois enfants, Albertine, Daniel et Renée. Le 8 octobre 1914, vers midi, la famille Cadot se réunit dans la cave de la maison située rue de Beaumontoir et fête les 20 ans de la fille aînée Albertine. Près de là est installée une cuisine roulante allemande autour de laquelle se regroupent des soldats. Cette dernière est prise pour cible par l’artillerie française dont un obus blesse d’un éclat un jeune garçon, blesse grièvement la mère et la grand-mère Cadot, et tue les quatre autres membres de la famille. Tué dans sa cave, son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune.

    

Cadot Daniel
15 ans, né en 1899, fils de Stanislas et de Lucie Cadot. Il est tué dans la cave de sa maison lors d’un bombardement le 8 octobre 1914. Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune.

Cadot Marie Albertine
20 ans, née en 1893, fille de Stanislas et de Lucie Cadot. Elle est tuée dans la cave de sa maison lors d’un bombardement le 8 octobre 1914. Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune.

Cadot Renée Lucienne
4 ans, née en 1910, fille de Stanislas et de Lucie Cadot. Elle est tuée dans la cave de sa maison lors d’un bombardement le 8 octobre 1914. Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune.

Charpentier Geneviève, née Maudoy
Née en 1870 à Paris, elle est la femme du coiffeur-perruquier Adolphe Charpentier et demeure rue Chaude. Elle décède le 16 septembre 1914 à la suite d’un bombardement qui blesse son mari. Selon Rémi Hébert, son corps serait resté au fond de la cour de sa maison pendant plusieurs jours avant de disparaître. Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune.

 

Crépin Gilbert
Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune.

 

Despierres Gustave Louis dit « Pilate »
Né le 19 septembre 1873 à Lagny-le-Sec, fils de Louis Marie Despierre et de Zélie Camus, ce domestique de ferme élevé par son grand-père est d’abord réformé en tant que petit-fils de septuagénaire avant de faire son service militaire au 54e RI du 13 novembre 1894 au 24 septembre 1895 (AD60 Rp848). Il réside successivement à Saint-Christophe à Berry (1898), Autrêches (1903), Thorrigny, Vassens et Autrêches (1914) en tant que manouvrier. Epoux de Léocadie Despierres, il habite officiellement à Autrêches avec sa nièce Marguerite Gérel rue du Tertre. Autorisé par voie d’affichage à ne pas rejoindre son corps à la mobilisation générale, il est noté par erreur « resté dans les régions envahies, fait prisonnier civil et emmené en Allemagne » sur son livret matricule. Il est fusillé par les Allemands le 20 septembre 1914. Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune.

 

Foulon Charlotte
Elle est la fille de Suzanne Foulon, journalière née en 1874, demeurant rue d’Autrêches à Chevillecourt. Selon le Progrès de l’Oise du 10 juillet 1919 « Mme Foulon et ses deux jeunes filles Clotilde et Charlotte causaient à leur fenêtre, lorsque vinrent à passer un officier et quelques soldats allemands. Sans aucune raison, l’officier déchargea son revolver dan la direction des trois femmes. Melle Clotilde Foulon fut tuée sur le coup. Sa sœur fut atteinte à l’œil. Les Boches l’emmenèrent en Allemagne, où elle mourut des suites de sa blessure. Mme Foulon, qui avait assisté, terrifiée, à ce terrible drame, ne fut pas atteinte ».

 

Foulon Clotilde
Née en 1899 à Noyon, elle est la fille de Suzanne Foulon, journalière née en 1874, demeurant rue d’Autrêches à Chevillecourt. Selon Rémi Hébert, cette jeune fille est tuée d’une balle perdue le 16 septembre 1914. Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune.

 

Lefèvre-Clerginet Brice Alberic
62 ans, né en 1853 à Moulin-sous-Touvent, ce cultivateur à Chevillecourt demeure rue d’Autrêches. Propriétaire exploitant, il est l’époux d’Hermine Clerginet et le père de Gontran, né en 1890. Il aurait été fusillé par les Allemands le 12 septembre 1914. Selon Le Progrès de l’Oise du 10 juillet 1919, « il travaillait à son écurie lorsque survint un soldat allemand qui lui fit signe de le suivre. M. Lefèvre s’approcha. L’allemand, sans aucun motif, déchargea son fusil sur lui. Le malheureux cultivateur abandonné sans soin, n’expira que 14 ou 15 heures après. Au milieu de ses horribles souffrances, il demandait à ses bourreaux de l’achever ».
Une autre version indique qu’il reçoit, le 13 septembre 1914, un coup de baïonnette dans le ventre par un soldat allemand l’accusant d’avoir fait des signaux aux troupes françaises. Le Progrès de l’Oise du 12 mars 1915 indique qu’il avait donné asile à trois soldats français. Après avoir agonisé toute la nuit, il expire le lendemain matin.
Le rédacteur du Progrès de l’Oise rapporte une visite sur sa tombe en 1919 : « L’hypocrisie allemande. Nous nous sommes rendus sur la tombe de M. Lefèvre, aupied d’un pommier, à 15 mètres de la route. Elle est garnie de fleurs, couverte de couronnes. Une lourde croix plantée par les Boches porte, en lettres gothiques, cette inscription mensongère : Habitant de Chevillecourt mouru après une maladie longue au novembre 1914. Ainsi les Allemands, pour cacher leur crime, ont modifié la date du décès et changé en une « maladie longue » l’assassinat qu’ils avaient commis. »
Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune.

 

Lefèvre
10 ans, jeune garçon tué par un obus. Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune.

 

Lemoine Dominique
Né en 1849 à Autrêches, il vit chez son fils Ernest et sa famille, rue Chaude. Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune.

 

Lesueur-Leduc Joseph
54 ans, né à Cirancourt en 1861, il demeure rue de l’Aisne avec sa femme Ernestine (née en 1857), ses enfants Augustine, Bernadette, Marthe et Marguerite et sa petite fille Emilie. Journalier agricole chez Zéphir Rollet, il est fusillé par les Allemands à cinq heures le 20 septembre 1914 à Autrêches, au lieu-dit « Le Pont à la Planche ». Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune.

 

Poisson
Fusillé par les Allemands le 20 septembre 1914.

 

Rollet Louis Joseph Michel
30 ans, né le 2 juillet 1884 à Autrêches, ce cultivateur est le fils de Zéphir Michel Rollet et de Louise Laure Couvert. Il fait son service militaire au 19e Bataillon de Chasseurs à Pieds, 3e Compagnie, à Verdun  du 9 octobre 1905 au 28 septembre 1907, et en ressort avec un certificat de bonne conduite. Il est ensuite passé dans le service auxiliaire (2e section de COA) le 5 septembre 1910 pour « osité scléreuse à gauche » par décision du général commandant la subdivision de Compiègne. Sa femme, Camille, née à Sommières (Aisne) en 1885, lui donne une fille, Laure, née en 1895. Tous habitent chez les parents Rollet, rue du Tertre.
Rappelé à l’activité le 5 août 1914, il est renvoyé provisoirement dans ses foyers le 30 août 1914, jour de l’invasion du département.
De retour dans sa commune, il est passé par les armes par les Allemands le  20 septembre 1914 pour avoir participé aux combats d’Autrêches aux côtés des troupes françaises. Son registre de matricule mentionne « Campagne contre l’Allemagne du 5 au 30 août 1914, Intérieur, resté en pays envahi et décédé le 21 septembre 1914 ». Considéré comme victime civile, il porte néanmoins la mention « mort pour la France » dont la fiche le désigne par erreur sous les prénoms de son père. Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune.

Sevestre Léocadie
Son nom est inscrit comme victimes civiles sur le monument aux morts de la commune.

 
Tempête Léon Auguste
Né en 1861 à Saint-Crépin-aux-Bois, bûcheron chez Lucie Majeux, il demeure en 1911 rue du Tour de l’Eglise avec ses filles Lydie et Augustine et ses nièces Julie et Marie-Louise Manteaux. Il est fusillé par les Allemands le 20 septembre 1914. Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune.

  
Vincent Edmond
Né en août 1881, fusillé par les Allemands le 20 septembre 1914. Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune.

Vincent Emilie Augustine
Née à Autrêches le 19 août 1897, elle est notée réfugiée d’Autrêches à Couloisy où elle décède le 27 octobre 1914 (AD60 – Rp1933).

 

AVRICOURT DANS La GRANDE GUERRE

La commune d'Avricourt connaît l'invasion allemande dès le 30 août 1914. Une partie de ses habitants étant demeurée sur place, les hommes en âge de se battre sont faits prisonniers et déportés en Allemagne.
La commune est libérée le 18 mars 1917 suite au repli allemand "Alberich", mais les habitants ont été déplacés, les "bouches inutiles" vers Noyon, les autres à l'arrière des nouvelles lignes.
La commune redevient française pendant une année mais demeure en zone avancée sous contrôle militaire strict.
Le 24 mars 1918, trois jours après l'offensive allemande au départ de Saint-Quentin, la commune est de nouveau envahie mais ses habitants ont eu le temps de fuir sur ordre d'évacuation de l'armée française et dans la crainte de vivre une nouvelle occupation.
La commune est libérée le 2 septembre 1918.
 

Liste des morts civils pour la commune d'Avricourt

 Lafaux léon
Son nom figure sur le monument aux morts.